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Santé

Tabagisme : et si on parlait de la dépendance psychologique ?

Au-delà de la dépendance physique à la nicotine, qui a fait l’objet d’une littérature scientifique extensive, le tabac induit une très forte addiction psychologique et comportementale, principalement liée à des gestes, des rituels et des habitudes qui entourent le fait même de fumer. Vous l’aurez compris, l’addiction à la cigarette est un phénomène complexe et multidimensionnel qu’il s’agit de comprendre pour maximiser les chances de réussite du sevrage tabagique et embrasser enfin une vie sans nicotine.

A la découverte des effets psychoactifs de la cigarette

Nous allons nous atteler à comprendre les effets psychoactifs de la cigarette, le but étant de vous donner les outils pour dépasser le « vide psychologique » que peut induire le sevrage ou, du moins, la tentative de sevrage. Si vous êtes fumeur, vous savez sans doute que la cigarette est un moyen de se concentrer, de récompenser un effort, de gérer son stress, voire même de célébrer un événement heureux. C’est ce mécanisme qui induit une forte dépendance psychologique. Cette dernière est intimement liée aux effets psychoactifs de la nicotine, la substance responsable de la procuration du plaisir et de l’amélioration de la concentration, entre autres.

Notons par ailleurs que le degré de cette dépendance va varier d’un fumeur à l’autre. La question qui se pose est la suivante : comment passe outre la dépendance psychologique ? L’un des meilleurs moyens de la surmonter est de pratiquer une activité physique, quelle qu’elle soit : marche, musculation, footing… ou simplement le ménage, faire ses courses à pied, etc. Elle peut également être dépassée par le biais de la relaxation et de la méditation. In fine, cela permettra au fumeur d’adopter de nouvelles habitudes, de nouveaux comportements qui vont dans le sens d’une vie sans tabac.

Le point sur la dépendance comportementale au tabac

La cigarette est associée à des rituels, une gestuelle et des habitudes dont il est parfois difficile de se détacher. En effet, tout fumeur associe la cigarette à des lieux, des personnes, des circonstances et des moments (soirée, pause au bureau, la cigarette post-repas, etc.), soit des automatismes qui suscitent l’envie de fumer. C’est ce que l’on veut dire quand on parle de dépendance comportementale à la cigarette. C’est la raison pour laquelle les médecins et les tabacologues incitent les fumeurs à éviter ce genre de situations lors des premières semaines de sevrage tabagique, dans la mesure du possible.

Attention, cela ne veut pas dire que vous devez vous isoler socialement, loin de là. Il suffit d’annoncer à vos amis fumeurs que vous avez décidé d’arrêter la cigarette, et de solliciter leur appui. Ainsi, ils ne fumeront pas en votre présence, du moins lors des premières semaines d’arrêt.

Les effets physiques de la nicotine

L’effet le plus connu du tabac est bien entendu la dépendance physique à la nicotine. En effet, la nicotine est une substance fortement addictive, qui rend le sevrage tabagique très difficile pour la plupart des fumeurs réguliers. Mais contrairement à ce que l’on pourrait penser, la nicotine n’est pas substance la plus nocive du tabac. Ce « titre » funeste revient au goudron ou encore au monoxyde de carbone. Mais comment arrêter ? Faut-il le faire d’un trait ou plutôt de manière progressive ? Encore une fois, cela varie d’un fumeur à l’autre. Si vous êtes motivé à l’idée d’arrêter de fumer, que votre dépendance à la nicotine n’est pas trop forte, vous pouvez essayer d’arrêter immédiatement, en serrant les dents ! Dans le cas contraire, le sevrage progressif peut être une bonne alternative pour arriver à arrêter la cigarette à moyen terme sans impacter votre qualité de vie au quotidien.

Soulager les symptômes de manque de nicotine

Les substituts nicotiniques permettent de surmonter le manque, c’est un fait. Bien qu’il en existe différentes sortes, ils ont tous le même objectif : diffuser la nicotine lentement et progressivement, de manière à soulager le manque sans induire de dépendance, contrairement à la cigarette qui provoque des pics de nicotine dans le cerveau. En fonction du niveau de dépendance du fumeur et de la stratégie thérapeutique adoptée lorsqu’il est accompagné par un médecin généraliste, un psychologue ou un tabacologue, le traitement par substituts nicotiniques peut durer de 3 à 12 mois.

On ici parle principalement des patchs, des gommes à mâcher, des sprays ou encore des inhalateurs ou cigarettes électroniques. A ce propos, l’Académie de médecine rappelle que la cigarette électronique présente plus d’avantages que d’inconvénients. Elle peut donc être considérée en tant que substitut nicotinique efficace, dans le cadre d’une stratégie du « moindre mal ». Il est conseillé de lire l’article « Cigarette électronique : entre prudence et innovation » sur Génération NT.

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